Irène

A Noël, c’est ma maman et moi.
Parfois on arrive à descendre dans hautes alpes pour être avec papi. Au plus près de l’essentiel, pour célébrer la naissance du dieu auquel on croit.
Avant c’était les grandes fêtes de famille.
Désormais c’est juste nous.
Se réunir devient difficile, chacun à sa vie, et la maladie éloigne même les gens les plus proches.
Se déplacer, c’est parfois difficile. Le cancer, çà fait mal, çà fatigue.
Mais qu’importe, moi ce que j’aimais c’était être avec ma maman.
En réalité je les aimais par-dessus tout nos Noël. Ces petits moments d’éternité, autour d’un bon repas qu’on avait pris soin de préparer ensemble. Partager notre joie avec les autres chrétiens à l’église. S’offrir des cadeaux toujours si bien choisis,
Maintenant, je suis invitée dans les familles des autres.
Se sentir entouré pendant les fêtes, c’est important.
Pourtant c’est là que je me sens la plus seule
Çà aussi , il faut le réinventer, apprendre à nouveau.
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J’aime dire que derrière chaque malade se cache son aidant.
Nymphéa
Nymphéa, 28 ans, actuellement assistante juridique et ayant au parcours de ma vie étudiante, de 2015 à 2021, ayant été jeune aidante de l’ensemble de famille au fil de ces six années.
Ella
Suis-je aidante... Ou juste une dans une relation hétéro ?
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